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Parallèlement à la pratique du demi – fond , va s’exercer une « chasse aux records », celle du record de l’heure, bien sûr, les records intermédiaires offrant une moindre résonance.
A la fin du 19è siècle et a début du 20ème siècle, tous les « ténors » de la piste se lancent dans cette « chasse au record de l’heure … Le point d’orgue, en même temps que le terminus, sera le record de l’heure du français Paul GUIGNARD, qui atteint le 15 Septembre 1909 101,623 kilomètres dans l’heure. Dans un souci de « sécurisation », l’ Union Cycliste Internationale légifère aussitôt après ce record pour marquer le point final de ce challenge.
Mais
en marge de la réglementation officielle, des candidats au
record de
l’heure dit « entraînement libre »
vont se manifester. Des stayers
de
première force, comme le belge Arthur VANDERSTUYFT ou le
français Gustave GANAY vont se piquer au jeu, jusqu’à
ce que les très bons spécialistes belge et français
Léon VANDERSTUYFT et Jean BRUNIER se lancent sur l’anneau
de vitesse de Linas – Montlhéry dans un duel fameux qui
contribuera à nourrir la légende de l’autodrome.
Parallèlement, dans le cadre de la réglementation en vigueur, (record derrière moto avec rouleau à 0,60 m), les tentatives du banlieusard Henri BREAU sur le plateau de Saint – Eutrope sont couronnées de succès.
Les années trente verront l’autodrome accueillir un florilège de tentatives diverses, dont l’écho auprès du public sportif ira decrescendo, même si le double champion du monde de demi-fond Georges PAILLARD marque un temps les esprits en accomplissant le 1937 un tour fulgurant de l’anneau à 137, 330 kilomètres / heure, abattant le kilomètre en 26’’ 214.
L’après-guerre
verra se prolonger ce processus de délitement, avec les échecs
successifs des tentatives de Léon LEVEL, puis Henri LEMOINE
en 1946 et 1951, avant que l’ex-stayer niçois José
MEIFFRET ne vienne laisser un peu de
sa chair et de son sang sur le ciment de l’anneau de vitesse
lors de sa tragique tentative d’Octobre 1952.
Les records « autorisés » du modeste Henri DAMASSE en 1955 et 1956, puis l’ultime tentative de José MEIFFRET en novembre 1961 ne recevront qu’un écho confidentiel. Tout comme le demi-fond, dont l’âge d’or, que l’on peut situer dans la décennie 1930, n’en finit pas de se fondre dans une aura de nostalgie.
Aujourd’hui, la chasse aux records est passée aux oubliettes de l’épopée des cycles, dont elle fait pourtant partie intégrante, alors que le demi-fond continue vaille que vaille, contre vents et marées, ses représentations au gré des vélodromes européens, l’Allemagne restant pour cette spécialité comme sa terre d’asile.
Patrick POLICE – Chilly – Mazarin, le 14 Avril 2010
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